©️ A509 | La gestion d’une ville n’appartient ni au président, ni au premier ministre, ni au ministre de l’intérieur, ni au ministre de l’environnement, ni au délégué départemental mais plutôt au maire de la ville concernée qui a les attributions pour travailler avec les autres institutions publiques et privées pour nettoyer l’environnement, les rues, les quartiers… etcetera.
Certes le pays connait beaucoup de crises, mais avant quand un peu de circulation et de mouvement à l’intérieur de la ville. C’est dégueulasse. Les contribuables payent les taxes, mais l’environnement est très sale, l’odeur des rues est nauséabonde, des détritus (fatras) représentent même les adresses de quelques ministères.
Un exemple parfait depuis des décennies c’est à chaque curage des caniveaux, les éboueurs laissent toujours les immondices sablonneuses près des caniveaux qui finissent par retourner peu à peu surtout en période pluvieuse. L’argent pour curer les canaux chaque six mois doit dépenser encore et encore pour les mêmes immondices.
Les eaux stagnent depuis plusieurs mois, se mélangent entre eaux usées et pourries qui provoquent toujours des problèmes, de salubrité et de parasite, porteurs de maladies.
L’engagement citoyen est très faible dans les villes, la population ne sait pas faire pression sur les mairies (les maires), c’est difficile de voir 5000 personnes faire un sit in devant (à) l’hôtel de ville pour exiger la réhabilitation des routes, le nettoyage des égouts, l’éclairage des rues…Le détritus est un problème très grave car il n’existe presque pas de politique publique urbaine en Haïti.
Le cerveau de l’haïtien est inhibé, inconscience collective, pas d’action collective correcte pour endiguer le fléau qui ravage le pays. Il faut des idées sérieuses d’organisation en vue de développer une pensée et une action collective homogène et adéquate.
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