Éditorial

En ce n’est rien…( 3 )

©️ A509 |  » Et la leçon fut profitable
car dans ma lente marche de poète
j’ai vu ô mon Pays tes enfants sans mémoire dans toutes les capitales de l’Amérique le coui tendu et toute fierté bue, genoux ployés devant le dieu-papier à l’effigie de Washington. »

À quoi bon ce passé de douleurs et de gloire, à quoi bon 1804.
Extrait du poème révolte
…intemporel du poète romancier haitien Anthony Phelps.

La mission multinationale d’assistance sécuritaire sollicitée par le gouvernement  » déchouqué  » est en route.

La condition sine qua non pour participer à ce spécieux pouvoir est l’acceptation au préalable au déploiement de la MMSS.
Et ceux la même qui combattaient sans relâche le Dr Ariel Henry sur ce dossier, ces hommes aux échines pliantes qui avaient arboré tout le long de leur corps, le drapeau Noir et Rouge de la Révolution de 1803 se sont empressés de se hisser à la direction du pays sous la dictée de Washington.
Étrangement…le CPT 9 s’apparente à Sudre Dartiguenave.

Loin de moi de faire ressembler le sénateur Edgard Leblanc à ce triste personnage de notre histoire.

En revanche, je ne saurais non plus établir une quelconque similitude entre les héroïques Cacos du Nord et la Bande à Moïse d’un côté et IPAM -MONTANA de l’autre côté.

Les premiers – les cacos – étaient des résistants qui ont donné de leur vie dans la défense de la souveraineté nationale. Objectivement, les derniers, ces deux larrons en foire s’apparentent bien plus aux ignobles collabos au service de l’occupant américain…

Qui ne se souvient pas de Conzé ?
Et puis…que retenir de la verticalité et de l’honneur de ces deux larrons.
Du premier, on retiendra la trahison de ce larron à l’égard du sénateur Guy Philippe et de ses bêtes mensonges lorsqu’il devait opérer son virage en direction du CPT 9.

Quant au second, le reniement de la teneur de son communiqué fleuve du 30 octobre 2022 dans lequel l’assistance à une population en danger de mort, sollicitée par Ariel Henry, fut vertement rejetée, dénoncée et combattue avec les termes les plus durs…à la limite insultants.

Nos hommes d’ici !

Et Anthony Phelps poursuit lentement sa marche de poète…  » Je viens sur la musique de mes mots sur l’aile du poème et les quatorze pieds du vers enseigner une nouvelle partition, renouveler le répertoire des voies plaintives et cassées,
car des maîtres de chœur surannés et pervers ont ramené la Geste Unique aux dimensions de l’anecdote, et des intellectuels aux fines mains, versés dans l’art des mots sonores ont maintenu le peuple dans le mystère et l’ignorance.  » Anthony Phelps 1964.

Rony Mondestin

©️ Tous droits réservés à l’auteur.–

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