A509 | (SANTE) Certaines personnes – comme les chauffeurs de taxi – ont un hippocampe plus développé que les autres. Cette région du cerveau est impliquée dans la mémoire et l’orientation. Au volant, des mauvaises habitudes sont à bannir pour prendre soin de son cerveau.
En effet, utiliser en permanence un GPS pourrait augmenter le déclin cognitif et empêcher le cerveau de fonctionner correctement. Avoir recours à ce service fait également perdre des réflexes et limite les efforts à fournir lors de la conduite. « Les personnes qui s’appuient trop sur ce système perdent l’occasion d’exercer cette partie du cerveau », assure le neurologue.
Pour justifier son alerte, il s’appuie sur certaines études scientifiques dont une recherche menée par l’University College de Londres (Royaume-Uni) en 2024. Les chercheurs avaient alors mis en avant qu’une difficulté à se repérer dans l’espace pouvait constituer un signe précoce de démence et indiquer une probabilité plus importante de souffrir de la maladie d’Alzheimer.
Entraîner son cerveau
Certaines professions – comme les chauffeurs de taxi – ont un hippocampe plus développé. Cette région du cerveau est impliquée dans la mémoire et l’orientation. D’après le Dr Bing, ceux qui exercent ces métiers « ont les niveaux de décès dus à la maladie d’Alzheimer les plus bas par rapport aux autres métiers ». Alors, pour entraîner son cerveau, il recommande de conduire le plus souvent possible sans GPS en entraînant son cerveau à se repérer dans l’espace, à mémoriser son chemin et à essayer de nouveaux itinéraires.
Au quotidien, il est possible de faire travailler son cerveau avec des activités simples. Pour cela, il est intéressant de faire des puzzles, jouer à des jeux de mots et de chiffres, lire des livres, résoudre des énigmes, faire des mots croisés, garder une vie sociale, etc.
Source : Santé Magazine
Illustration : ©️ Oleksiy Mark/Shutterstock
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