©️ A509 | Faire de la politique c’est une bonne chose, mais les politiciens qui font de la politique sont des sans pudeurs, des racailles. C’est la même chose pour la classe économique colonialiste qui ne fait que prendre la richesse du pays. Cela provoque qu’en Haïti, la gangstérisation, la désindividualisation, la déshumanisation et la diabolisation sont des transformations typiques de l’escalade des élites politiques et économiques.
Un peuple enclin à la violence, alimenté par le discours violent des politiciens, « journalistes » et autres « dirigeants », la classe économique laisse libre comme jamais auparavant et brise tout, pas seulement le matériel, mais les quelques liens qui unissent encore les Haïtiens en tant que société.
Lorsque les crises prendront fin (et elles finiront par arriver), au-delà de la peur, de l’instabilité et de la destruction, le pays sera encore plus divisé qu’au début. Ces élites qui ont toujours discriminé, exhibent comme jamais ses ressentiments, son racisme, et sa xénophobie.
Combien de temps et d’efforts faudront-ils non seulement pour se remettre des terribles coûts matériels, psychologiques de ce processus, mais aussi pour réparer le tissu social et renverser ce qui semble pour l’instant être une victoire irrémédiable de l’injustice politique, économique et sociale.
Il faut espérer qu’un jour Haïti pourra se lever. Haïti n’est pas pauvre, mais à son intérieur il existe des élites politiques et économiques sans vision.
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